vendredi, mai 12, 2017

L'histoire de Dieu



Dans la deuxième saison de "The Story of God", des documentaires du National Geographic, Morgan Freeman rend visite à une famille d'immigrants tibétains dans le Minnesota. Le seul enfant de cette famille se nomme Jalue Dorjee. A neuf ans, le garçon est lama-tulkou, c'est-à-dire qu'il est reconnu et vénéré comme la réincarnation d'un célèbre maître tibétain.


L'acteur Morgan Freeman, est l'un des monstres sacrés du cinéma américain. Il a incarné, entre autres, Nelson Mandela dans « Invictus » de Clint Eastwood ou encore Ellis Boyd « Red » Redding dans « Les Évadés », film culte de Frank Darabont. Dans la série de documentaires du National Geographic nommée « The Story of God » (L’histoire de Dieu), la « star tient les rôles de narrateur et de compagnon de route. Avec lui, les spectateurs partent en quête de réponses aux grands mystères de la foi, de la Genèse à la fin des temps en passant par les miracles ou encore l'origine du mal. » (Le Monde des Religions) 


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En Birmanie, le mouvement anti-musulman Ma Ba Tha, dirigé par des moines bouddhistes, a critiqué la nomination de Kofi Annan en tant que chef d'un groupe consultatif sur les conflits dans l'État de Rakhine. Les moines ont confondu l'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi (Coffee) Annan avec l'acteur hollywoodien Morgan Freeman.

Ma Ba Tha est une association patriotique et bouddhiste pour la protection de la race et de la religion fondée au Myanmar le 15 janvier 2014.


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La vérité sur le calendrier maya et la fin du monde
"The Story of God"




mercredi, mai 10, 2017

La tactique des agents de la gouvernance mondiale


"On croit qu’il n’y a pas de gouvernance mondiale, c’est faux ! 
Il y a une forme de gouvernance mondiale 
sauf qu’elle n’est pas codifiée. 
Elle est empirique ! 
Elle est implicite ! 
Mais elle est décisive !"
Au-dessus de tout soupçon de conspirationnisme,
le très expert Alain Minc, le 26 septembre 2009




La tactique des agents de la gouvernance mondiale


L’ingénierie sociale

Extraits du livre d'Alexandre Lebreton,
"MK Abus rituels et contrôle mental"

Ils misent « au maximum sur l’ingénierie sociale (le contrôle mental des masses) pour corrompre et détourner par tous les moyens les consciences (et le subconscient) afin de tenter de maintenir la société dans une certaine matrice, un ‘‘cocon confortable’’ (bien qu’évidemment de plus en plus instable) qui permet d’infuser tout et n’importe quoi en douceur, sans que les gens ne réagissent. Mais nous constatons également un resserrement des droits et des libertés sous couvert d’une lutte contre le terrorisme ; un moyen idéal pour réprimer toutes les opinions allant à l’encontre de la doxa ambiante entretenue à longueur de temps par les médias mainstream sous contrôle. Des médias qui ensemencent cette ‘‘opinion publique’’ admise d’office et créant ainsi le phénomène de peer pressure (pression sociale), phénomène […] que l’on peut résumer ainsi : ‘‘Les moutons gardent les moutons, celui qui s’égare du troupeau par un esprit trop critique envers ce que l’on nomme la pensée unique, devient un mouton noir aux yeux des autres moutons.’’ Ainsi, cette pression sociale constante fait redouter l’exclusion du groupe.


Le constat est que la masse est plombée par le travail, la dette et la routine quotidienne à laquelle elle est attelée, se laissant aller le soir devant une télévision, l’utilisant principalement – et inconsciemment – comme un outil de relaxation. Panem et circenses (du pain et du cirque/jeux), cette expression de la Rome antique est plus que jamais applicable à notre société de consommation. Une situation dans laquelle il est difficile de faire bouger les choses tant les gens sont asservis et manquent visiblement de volonté pour s’émanciper de la soupe ‘‘journalistique’’ et du divertissement infantilisant et débilitant qu’on leur sert à longueur de temps aux heures de prime time. La jeunesse étant évidemment ciblée avant tout. [...]

En matière d’ingénierie sociale, le cinéma est également un outil incontournable au même titre que la télévision et la musique diffusée en boucle sur les ondes radios et les chaînes TV spécialisées. Le cinéma, la télévision et la musique ont un effet ‘‘d’aliénation’’ en nous dépersonnalisant. Notre image extérieure comme intérieure tend à être le reflet ou la copie des modèles fabriqués par les stars, les acteurs, les idoles et autres sex symbols… Ces scénarios de ‘‘vie’’ qui nous sont exposés à longueur de temps, du cinéma hollywoodien jusqu’à ‘‘la télé-réalité’’ quotidienne, en passant par les séries télévisées addictives et les clips de musique, influencent d’une manière considérable notre look, notre style, nos pensées, nos attitudes, nos comportements, jusqu’à nos émotions et nos sentiments. La toute puissance de l’image vise à nous maintenir dans un état infantilisant et donc plus dociles et manipulables.

Il y aurait également beaucoup à dire sur certains jeux vidéo ultra violents ou baignant dans un profond occultisme. Certaines productions sont de véritables monde alternatifs qui contrairement à un film qui dure une heure ou deux, ici, les scénarios peuvent s’étaler sur des dizaines et des dizaines d’heures durant lesquelles le joueur est acteur de sa propre programmation, l’effet sur le subconscient est donc décuplé.

Il est beaucoup plus facile de diriger une société par le contrôle mental que par la contrainte physique et les méthodes de programmation des masses ne manquent pas. La base du contrôle de la population est d’une part de la maintenir dans l’ignorance des principes fondamentaux du système dans lequel elle baigne et d’autre part de la maintenir dans la confusion, dans la désorganisation et dans la distraction permanente.

Le professeur Noam Chomsky, linguiste et philosophe américain, a décrit quelques stratégies de manipulation des masses.


La stratégie de la diversion 


Elle consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. Cette stratégie empêche la masse de s’intéresser aux connaissances dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, etc., des informations essentielles. Le détournement des activités mentales passe également par des programmes scolaires et des méthodes d’apprentissage de basse qualité qui sabotent l’esprit critique et la créativité. L’école maintient donc les jeunes dans une certaine ignorance concernant les vraies mathématiques, les vraies lois, la vraie histoire, etc. De leur côté, les médias écartent soigneusement le public des véritables problèmes sociaux.



La stratégie du pyromane ou ‘‘problème-réaction-solution’’ 


Elle consiste à créer des problèmes pour offrir des solutions. On crée d’abord une situation prévue pour susciter une certaine réaction du public afin que celui-ci devienne lui-même demandeur des mesures que l’on souhaite lui faire accepter. Par exemple laisser se développer la violence, organiser des attentats sanglants, des agressions, pour obtenir que le public soit lui-même demandeur de lois liberticides et sécuritaires. Dans le même ordre d’idée, organiser une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.


La stratégie du dégradé et du différé 


Elle consiste à faire accepter une mesure, une loi ou des conditions socio-économiques inacceptables. Pour cela il suffit de l’appliquer progressivement, en ‘‘dégradé’’, sur une dizaine d’années. La stratégie du différé consiste à faire accepter une décision impopulaire ‘‘douloureuse mais nécessaire’’, en obtenant l’accord du public pour une application dans le futur. La masse a toujours tendance à espérer naïvement que ‘‘tout ira mieux demain’’ et que le sacrifice demandé pourra être évité. Cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.


La stratégie de l’infantilisation 


Elle consiste à s’adresser au public comme à des enfants en bas âge. La plupart des publicités destinées au grand public, particulièrement radiophoniques, utilisent un discours, des arguments, des personnages et un ton particulièrement infantilisant, voir même débilitant, comme si le téléspectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le public, plus on utilisera un ton infantilisant. La propagande de la ‘‘sous-culture’’ ou de ‘‘l’ignorance crasse’’ qui encourage le public à se complaire dans la médiocrité, à trouver ‘‘cool’’ le fait d’être vulgaire, bête et inculte est particulièrement présent dans les programmes de télé-réalité, programmes qui visent une jeunesse très influençable. Ces productions télévisuelles agissent comme une programmation sur des individus préalablement déracinés et sans véritables repères spirituels pouvant leur permettre de remettre en cause ce qu’ils regardent et intègrent chaque jour.

Le contrôle de la majeure partie des médias est évidemment requis pour que tout cela fonctionne. »



Alexandre Lebreton, « MK Abus rituels et contrôle mental ».

 

mardi, mai 09, 2017

MACRON golem du système



Remplacer les peuples par la masse



Par "la guerre contre les peuples", le POUVOIR souhaite détruire la notion de peuple (déterminé par une volonté, des valeurs ...) afin de lui substituer celle de MASSE, malléable, ne possédant alors aucune motivation qui lui soit propre, motivation déterminée par des institutions et des valeurs naturelles (famille, tradition, culte, culture, individualité ...etc).



Le SYSTEME

Ce schéma a pour fonction d'exposer la manière dont la hiérarchie s'organise dans le système, et donc, la façon dont les ordres tombent et sont cachés grâce à divers procédés de cloisonnement (ou cercles concentriques). Ce schéma permet de se faire une idée sérieuse du fonctionnement général du système puisqu'il classe par la même occasion les différents types de sociétés secrètes et d'institutions avec leurs protocoles d' interactions, il présente aussi la notion fondamentale de l'"imagerie", ou "spectacle", cette barrière invisible qui existe entre la masse profane et l'initiation.

Voilà pourquoi au delà de la simple hiérarchie, ce texte expose en fait le FONCTIONNEMENT du système, c'est à dire les différentes interactions des différents pôles et éléments constitutifs.



L'AUTORITE 



La zone dite de l'AUTORITE constitue le plafond de la hiérarchie dans le système. Elle est constituée de sociétés secrètes dont on ne connaît que peu de chose (nous nous référons aux études faites jusqu'à présent).[...] L'AUTORITE est sensée théoriser les plans concernant le déroulement de la politique mondiale, que le POUVOIR aura la fonction de mettre en œuvre.




Le POUVOIR 




La zone dite du POUVOIR est occupée par la haute Technocratie et ses sociétés secrètes. Elle fait en sorte de rassembler les individus occupant une place importante et stratégiques au sein du pouvoir légal afin de leur soumettre les directives, conformément aux attentes de l'AUTORITE. La Haute finance possède la fonction spéciale d'assurer les moyens financiers pour la mise en place des plans en déterminant une base économique favorable à la technocratie et en finançant ses projets. Les sociétés secrètes quant à elles distillent une instruction de circonstance à la future technocratie internationaliste et synarchiste, notamment en jouant de leur influence sur les grandes écoles et universités prestigieuses (ENA, Yale, London school of economics studies …), quand elles ne les ont pas purement et simplement créées. Cette élite technocratique ainsi formée ira rejoindre le bras réellement exécutif de la zone du POUVOIR, à savoir ses institutions industrialo-financières officieuses (CFR, Trilatérale, Bilderberg, RIIA, Siècle…), en même temps qu'elle occupera ses fonctions au sein du pouvoir légal.

Le POUVOIR LEGAL


Il s'agit du bras exécutif secondaire, qui occupe la zone du pouvoir reconnue par le peuple, et organisé autour de constitutions, conventions et Lois sensées être légitimées par l'adhésion et le concours des citoyens (nous parlons donc de pouvoir légal, en opposition au pouvoir des sociétés secrètes, non reconnues par le peuple qui seul croit détenir la véritable Autorité). Il s'agit des républiques démocratiques, des démocraties, mais aussi des institutions universalistes et internationalistes (ONU, UNESCO, UE …) et financières (BM, OMC …) . C'est à partir de cette zone que se joue l'imagerie, ou le spectacle, confrontation idéologiques, sensé offrir à la MASSE l'illusion d'un débat public d'idées et donc d'un pouvoir de dissidence populaire. Comme expliqué, les postes stratégiques (chefs d'états, industriels, ministres, politiques, responsables médias …) de la zone du pouvoir légal sont occupés par les technocrates issus du POUVOIR et formés par lui.


La MASSE


Le peuple est considéré comme une MASSE dans sa réelle fonction systémique. Il n'est pas sensé connaître l'intégralité du système et situe son plus haut sommet au niveau du simple pouvoir légal. Ce dernier point est permis grâce à la désinformation médiatique elle même sous contrôle du POUVOIR. Par "la guerre contre les peuples", le POUVOIR souhaite détruire la notion de peuple (déterminé par une volonté, des valeurs ...) afin de lui substituer celle de MASSE, malléable, ne possédant alors aucune motivation qui lui soit propre, motivation déterminée par des institutions et des valeurs naturelles (famille, tradition, culte, culture, individualité ...etc).


HIERARCHIE DES SOCIETES SECRETES


1. Les sociétés secrètes "inférieures" : ce sont les sociétés publiques comme la Franc-Maçonnerie « bleue », les ordres templiers et pseudo initiatiques, les groupuscules extrémistes... On retrouve dans ces sociétés les militants de base, souvent sincères et désintéressés. Ce sont des viviers dans lesquels on puisera les "gros poissons" pour les mener vers d'autres cercles plus élevés. Ces sociétés représentent un paravent et, si besoin est, un bouclier pour les vrais initiés.


2. Les sociétés de cadres ou intermédiaires : ce sont des sociétés authentiquement secrètes car elles ne sont connues que par un cercle restreint de personnes. Les membres en sont cooptés et doivent se soumettre entièrement à l'autorité de la société. On peut citer les Illuminés de Bavière qui ont donné naissance au mythe des illuminati, aujourd’hui médiatisé, mais dont personne ne connaît le visage. Ces sociétés contrôlent, ou tentent de contrôler les rouages de l'état. De plus, elles jouent un rôle de gestion et d'exécution. Ces sociétés de cadres modifient, selon les circonstances, leurs noms, et même leurs structures.


3. Les sociétés secrètes "supérieures" : elles sont totalement secrètes, ignorées des sociétés inférieures et contrôlent les sociétés intermédiaires. Leurs buts sont la domination du monde et la réalisation d'objectifs qui nous sont inconnus.





Source : UNDERCOVER






"On croit qu’il n’y a pas de gouvernance mondiale, c’est faux ! 
Il y a une forme de gouvernance mondiale sauf qu’elle n’est pas codifiée. 
Elle est empirique ! 
Elle est implicite ! 
Mais elle est décisive !"

Alain Minc le 26 septembre 2009 sur France Inter. 

lundi, mai 08, 2017

Le rite d'intronisation de Macron



Macron intronisé devant la pyramide du Louvre, un des symboles de l'oligarchie luciférienne. 

Yannick Jadot, député européen Europe Ecologie-Les Verts, a raillé le ton et le décor du discours d'Emmanuel Macron, qui s'est exprimé le soir de son élection devant la pyramide du Louvre.

"C'était pharaon qui était là, devant sa pyramide. C'était 'Toutânmacron', seul, avec des images hallucinantes qui ne renvoient pas à une République renouvelée, apaisée, horizontale. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de culte de la personnalité", a dénoncé Yannick Jadot.




Une coïncidence, Emmanuel Macron est élu avec 66,06% de voix (résultat définitif). 


Asselineau réagit à la victoire de Macron


dimanche, mai 07, 2017

Ils ont voté






Ils ont voté pour l'Euro-fédération d'Attali 
« C'est un pays qui me débèqu'te
Pas moyen de se faire anglais
Ou suisse ou con ou bien insecte
Partout ils sont confédérés... »










D
ans la préface de son premier recueil de poèmes, Poète… vos papiers !, Léo Ferré livrait l’un de ses écrits les plus beaux et les plus violents. À la recherche de la poésie véritable, ce « manifeste du désespoir » renvoyait dos à dos les révolutionnaires et les bourgeois, leurs idéaux politiques et artistiques et leur conception identique de l’humanité, pour ne plus célébrer que la liberté de l’homme solitaire et insoumis – l’unique poète véritable.


La radicalité de Léo Ferré pose problème jusque dans les cercles anarchistes dont il partageait quelques idées, et son héritage poétique demeure mal compris. Davantage estimé pour avoir su sculpter le verbe avec prodige que pour lui avoir insufflé violence et insoumission, il n’est plus désormais que d’hommage artistique pour commémorer le souvenir du « chanteur ». Trop souvent oubliée, c’est pourtant sa rébellion perpétuelle contre les hommes qui caractérise l’esprit le plus singulier de ses écrits. Il constatait amèrement que « la poésie contemporaine ne chante plus : elle rampe ». Contemporain d’une époque où l’insurrection était « de gauche », « comme on dit d’un fromage qu’il est de chèvre ou d’un vin qu’il est de Bordeaux », il avait en effet été témoin de cette soumission de la poésie aux grands idéaux prétendument libérateurs qui s’arrogeaient le monopole de la pensée révolutionnaire.

Or, loin de la lourdeur racoleuse des poèmes tardifs d’Aragon, bien plus éloignée encore des mots d’ordre pseudo-poétiques de mai 68, la poésie de Ferré célébrait le rejet radical de la révolte populaire, de la clameur de la foule et du cri du peuple. Comme Nietzsche ou Mallarmé, il voulait que sa plume soit éminemment aristocratique, donc solitaire, et il reniflait dans la poésie des salons bourgeois les mêmes effluves rances que dans la poésie faite combattante de la classe ouvrière. « Le poète d’aujourd’hui doit être d’une caste, d’un parti ou du Tout-Paris », ironisait-il. C’est précisément pour cela qu’il refusait les conventions poétiques classiques, affirmant que « les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s’ils ont leur compte de pieds ne sont pas des poètes : ce sont des dactylographes », tout autant qu’il exécrait l’affaissement de l’art démocratisé, raillant la vacuité consternante du dadaïsme qui entendait « poétiser le prolétaire ».


Léo Ferré ne fut jamais non plus partisan de l’avant-garde élitiste, ne confondant pas aristocratie et snobisme : « L’art abstrait est une ordure magique où viennent picorer les amateurs de salons louches qui ne reconnaîtront jamais Van Gogh dans la rue. » Son exigence se caractérisait en réalité par un isolement intransigeant, impropre au compromis moderne, et intolérable aux idéalistes, optimistes et humanistes, finalement naïfs. « Les sociétés littéraires, c’est encore la société : la pensée mise en commun est une pensée commune. »

La solitude est ce qui reste à l’homme de liberté


S’il tenait tant à ce que le poète embrasse pleinement sa condition solitaire et accepte la réclusion, c’est parce que Léo Ferré n’accepta jamais de transiger avec sa conviction éternelle ; il ne fut jamais partisan de l’anarchisme, mais bel et bien de l’anarchie. Méfiant à l’égard des courants politiques qui s’en réclamaient et qui n’aspiraient au fond qu’à renverser l’ordre moral sans toucher à l’ordre politique, il lui accordait un sens bien plus puissant et étendu, qui évoque encore les écrits de Nietzsche : c’était l’ordre du monde même qu’il rejetait. L’ordre de la nature, l’ordre qu’appose sur les chaotiques remous de la vérité la perception ordonnatrice de l’homme, l’autorité du réel sur le rêve. « Divine Anarchie, adorable Anarchie, tu n’es pas un système, un parti, une référence, mais un état d’âme. […] Tu es l’avoine du poète. » Seul, l’homme est libre, et devient poète. Enchaînés à nos semblables, nous ne sommes plus que médiocres et désarmés, contraints de suivre le flot implacable de la multitude, « avec nos âmes en rade au milieu des rues, nous sommes au bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande, à regarder passer les révolutions ». La solitude de l’homme noyé dans la masse menace plus pernicieusement et plus dangereusement son âme que la solitude de l’ermite éternellement libre qui s’écarte de ses frères pour mieux les aimer.


Il n’y a donc plus rien à espérer des hommes pris ensemble et la seule révolution qui puisse éclater, l’unique combat qui puisse se livrer, sont intérieurs. Plus rien à espérer de l’Histoire non plus : « Le progrès, c’est la culture en pilules. » Plus cynique encore, la société s’avère même prête à profiter de l’isolement de l’homme des masses qui n’aurait pas encore brisé ses chaînes pour retrouver la solitude et la liberté, à faire fructifier son malheur et à en tirer bénéfice. Elle a déjà prostitué l’art, elle se montrera bien capable d’en faire autant avec ce faux désespoir présenté comme inéluctable. « On vend la musique comme on vend le savon à barbe. […] Pour que le désespoir même se vende, il ne reste qu’à en trouver la formule. Tout est prêt : les capitaux, la publicité, la clientèle. Qui donc inventera le désespoir ? » Le véritable désespoir, à l’inverse, est celui du poète, et c’est un cri d’espoir. C’est ce cri que pousse Léo Ferré dans ce manifeste du désespoir, qu’il achève en souhaitant qu’il constitue pour ses frères libres un manifeste de l’espoir, une fois la liberté retrouvée dans la poésie. Car elle est pour lui « ce no-man’s-land où les chiens n’ont plus de muselière, les chevaux de licol, ni les hommes de salaires ».


Source :

Présidentielle 2017

L'ajnana et le dalaï-lama


Le nazisme économique : faire fonctionner l'économie européenne en fonction des besoins allemands :
https://bouddhanar.blogspot.fr/2011/08/lordre-nouveau-ne-date-pas-daujourdhui.html
 

Christianophobie

  Vintimille, le mystère du visage de Jésus utilisé comme toilettes par des migrants
Ventimiglia, il mistero del volto di Gesù usato come wc dai migranti



Selon le site italien riviera24, dans un camp sauvage le long du lit d’une rivière, le Roja, proche de la ville italienne de Vintimille à la frontière italo-française, des migrants ont utilisé une tête de Jésus comme WC.

Les migrants qui arrivent de l’île de Lampedusa, point d’entrée de l'Europe depuis la Libye sont majoritairement des Soudanais et des Erythréens.

Dans une étrange lettre adressée à Vasile Lovinescu le 19 mai 1936 du Caire, René Guénon écrit :

 
« À propos de la contre-initiation, je pense que vous avez vu ce que j’ai écrit l’an dernier sur les « sept tours du diable », dans le compte rendu du livre de Seabrook où il est question de celle qui se trouverait chez les Yezidis, c’est à dire dans l’Iraq. Pour les autres, on parle de certaines régions situées vers les confins de la Sibérie et du Turkestan ; il y a aussi la Syrie, avec les Ismaïliens de l’Agha-Khan et quelques autres sectes assez suspectes ; puis le Soudan, où il existe, dans une région montagneuse, une population « lycanthrope » d’une vingtaine de mille individus (je le sais par des témoins oculaires) ; plus au centre de l’Afrique, du côté du Niger, se trouve la région d’où venaient déjà tous les sorciers et magiciens de l’ancienne Égypte (y compris ceux qui luttèrent contre Moïse) ; il semble qu’avec tout cela on pourrait tracer une sorte de ligne continue, allant d’abord du nord au sud, puis de l’est à l’ouest, et donc le côté concave enserre le monde occidental.

Naturellement, cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas d’autres centres plus ou moins importants en dehors de ces lignes ; vous parliez de Lyon, et il y a sûrement aussi quelque chose en Belgique. Quant à l’Amérique, le point le plus suspect semble bien être la Californie, où se rassemblent tant de choses hétéroclites ; il est vrai qu’il s’agit surtout d’organisations pseudo-initiatiques, mais il y a sûrement quelque chose d’autre qui les mène, même à leur insu ; l’utilisation de la pseudo-initiation par des agents de la contre-initiation, dans bien des cas, apparaît comme de moins en moins douteuse. »


Dans un autre courrier daté du 22 avril 1932, René Guénon confirme l'existence de cette population de lycanthropes affiliés à la divinité égyptienne à tête d'âne connue sous les noms de Seth et de Typhon : 


 « Cela semble d’ailleurs s’être réfugié en grande partie dans certaines régions du Soudan, ou il y a des choses vraiment peu ordinaires : ainsi, il paraît qu’il y a une région ou tous les habitants, au nombre d’une vingtaine de mille, ont la faculté de prendre des formes animales pendant la nuit ; on a été obligé d’établir des sortes de barrages pour les empêcher d’aller faire au dehors des incursions pendant lesquelles il leur arrivait souvent de dévorer des gens.

Je tiens la chose de quelqu’un de très digne de foi, qui a été dans le pays et qui a eu même un domestique de cet espèce, qu’il s’est d’ailleurs empressé de congédier dès qu’il s’en est aperçu. »



Pour en savoir plus sur René Guénon et les sept tours du diable :
 

jeudi, mai 04, 2017

Les tribus perdues d'Israël et les similitudes entre le judaïsme et le bouddhisme tibétain



Fred Alan Wolf (from the film "Dalai Lama Renaissance") speaks about Tibet being one of the "Lost Tribes" of Israel, and the similarities of Jewish culture (Judaism) and Tibetan culture (and Tibetan Buddhism).


Le pape Pie V justifia l'expulsion des juifs des Etats pontificaux en 1569 de la manière suivante :
« Ils séduisent beaucoup de personnes faibles et imprudentes avec leurs illusions sataniques, leur prédictions, leurs charmes et leurs tours de magie et sortilèges, et leur font croire que le futur peut être prédit, que les produits volés et les trésors cachés peuvent être récupérés, et que tout peut être expliqué. » Source : The Devil and the Jews (Le Diable et les Juifs) du rabbin Joshua Trachtenberg (1904-1959).
Les occultistes tibétains prétendent qu'il est possible d'obtenir le pouvoir de découvrir les trésors cachés, grâce à un onguent sur les yeux (añjana). Comme les rabbins alchimistes, ils cherchent le secret d'une recette magique (rasarasyana) permettant de transmuer les métaux en or...

Les juifs furent accusés de collusion avec les envahisseurs mongols aux frontières orientales. 




Témoignages 

« J'ai grandi juif, je n'ai pas toujours compris le sens réel des traditions familières. Mais après avoir commencé à étudier et à pratiquer le bouddhisme, je suis venu à comprendre les rituels juifs... »

« Les Juifs ont les Dix Commandements. Les bouddhistes ont les dix actions destructrices, les cinq actes odieux et les cinq préceptes... »

« Au niveau le plus ésotérique, de nombreuses pratiques sont similaires... »

mardi, avril 25, 2017

Le peuple et ses représentants

La « race de l'homme fuyant »





L'Etat et le souverain intérieur

Dès les temps antiques on a reconnu qu'il existait une analogie entre l'être humain et cet organisme plus grand qu'est l'État. La conception traditionnelle de l'État - conception organique et articulée - a toujours reflété la hiérarchie naturelle des facultés propres à un être humain au plein sens du terme, chez lequel la partie purement physique et somatique est dominée par les forces vitales, celles-ci obéissant à la vie de l'âme et au caractère, tandis qu'on trouve au sommet de tout l'être le principe spirituel et intellectuel, ce que les stoïciens appelaient le souverain intérieur, l'"egemonikon".

Régression démocratique


En fonction de ces idées, il est évident que toute forme de démocratie se présente comme un phénomène régressif, comme un système dans lequel tout rapport normal est renversé. L'egernonikon est inexistant. La détermination vient du bas. II y a carence de tout centre véritable. Une pseudo-autorité révocable et au service de ce qui est en bas - à savoir l'aspect purement matériel, « social », économique et quantitatif d'un peuple - correspond, selon l'analogie signalée plus haut, à la situation suivante dans le cas d'un être individuel : un esprit et un principe spirituel qui n'auraient d'autre raison d'être que de représenter les besoins du corps, qui seraient en somme au service de celui-ci.

L'avènement de la démocratie est quelque chose de bien plus profond et bien plus grave que ce qu'elle paraît être aujourd'hui du seul point de vue politique, c'est-à-dire l'erreur et la prétention infiniment stupide d'une société qui creuse sa propre tombe. En effet, on peut affirmer sans nul doute que l'atmosphère « démocratique » est telle qu'elle ne peut exercer, à la longue, qu'une influence régressive sur l'homme en tant que personnalité et jusque sous les aspects proprement « existentiels » : précisément parce qu'il y a, comme nous l'avons rappelé, des correspondances entre l'individu comme petit organisme et l'État comme grand organisme.



La race de l'homme fuyant


Cette idée se trouvera confirmée par l'examen de différents aspects de la société naturelle. On sait que Platon disait qu'il était bon que les individus ne possédant pas de maître intérieur en trouvassent au moins un en dehors d'eux-mêmes. Or, à tout ce qui a été présenté comme la « libération » de tel ou tel peuple, mis au pas en réalité, parfois même en recourant à la violence (comme après la Deuxième Guerre mondiale), pour jouir du « progrès démocratique » qui a éliminé tout principe de souveraineté, d'autorité véritable et d'ordre venant d'en haut, correspond aujourd'hui, chez un grand nombre d'individus, une « libération » qui est élimination de toute « forme » intérieure, de tout caractère, de toute droiture ; en un mot, le déclin ou l'absence, chez l'individu, de ce pouvoir central que les Anciens appelaient "egemonikon". Et ce, non seulement sur le plan éthique, mais aussi dans le domaine des comportements les plus quotidiens, sur le plan de la psychologie individuelle et de la structure existentielle. Le résultat, c'est un nombre toujours croissant d'individus instables et informes, c'est l'invasion de ce qu'on peut appeler la race de l'homme fuyant. C'est une race qui mériterait d'être définie plus précisément que nous ne saurions le faire ici, et sans hésiter à recourir à des méthodes scientifiques, expérimentales.

Le type d'homme dont nous parlons n'est pas seulement rétif à toute discipline intérieure, n'a pas seulement horreur de se mettre en face de lui-même, il est également incapable de tout engagement sérieux, incapable de suivre une orientation précise, de faire preuve de caractère. On peut dire qu'en partie il ne le veut pas et qu'en partie il ne le peut pas. En effet, il est intéressant de noter que cette instabilité n'est pas toujours au service de l'intérêt personnel sans scrupules, n'est pas toujours l'instabilité de celui qui dit : « Nous ne sommes pas à une époque où l'on puisse se payer le luxe d'avoir du caractère ». Non. Dans plusieurs cas ce comportement agit même au détriment des personnes en question. II est d'ailleurs significatif que ce type humain affaibli apparaisse aussi bien dans des pays où la race et la tradition ne lui étaient guère favorables (nous pensons surtout à l'Europe centrale et aux pays nordiques et, dans une certaine mesure, à l'Angleterre), que dans des classes, comme l'aristocratie et l'artisanat, dont les représentants surent garder, jusqu'à une époque récente, une certaine forme intérieure.



Le sens de l'honneur

Le déclin de tout « honneur professionnel » - honneur qui a été une manifestation précieuse, dans le domaine pratique, de la conscience morale et même d'une certaine noblesse - relève en effet du même processus de désagrégation. La joie de produire, selon son art propre, en donnant le meilleur de soi-même, avec enthousiasme et honnêteté, cède le pas à l'intérêt le plus immédiat, qui ne recule ni devant l'altération du produit ni devant la fraude. Exemple caractéristique parmi tant d'autres : les fraudes alimentaires, plus répandues et plus cyniques que jamais, qui relèvent moins d'une irresponsabilité criminelle que de la manœuvre louche, de la chute de niveau intérieur, du manque de tout sens de l'honneur, ce sens de l'honneur que possédaient, en d'autres temps, même les corporations les plus humbles. (Dans un autre domaine, on assiste, parallèlement à l'industrialisation, à la prolétarisation et au chantage social de la « classe ouvrière », de ceux qui ne sont plus que de simples « vendeurs de travail »).



L'altération de la structure psychique

Nous avons dit que ce phénomène ne concerne pas seulement le domaine moral. L'instabilité, le côté évasif, l'irresponsabilité satisfaite, l'incorrection désinvolte se manifestent jusque dans les banalités de tous les jours. On promet une chose - écrire, téléphoner, s'occuper de ceci ou de cela - et on ne le fait pas. On n'est pas ponctuel. Dans certains cas plus graves, la mémoire même n'est pas épargnée : on oublie, on est distrait, on a du mal à se concentrer. Des spécialistes ont d'ailleurs constaté un affaiblissement de la mémoire parmi les jeunes générations : phénomène qu'on a voulu expliquer par différentes raisons bizarres et secondaires, mais dont la vraie cause est la modification de l'atmosphère générale, laquelle semble provoquer une véritable altération de la structure psychique. Et si l'on se souvient de ce qu'a écrit Weininger avec pertinence sur les rapports existant entre l'éthique, la logique et la mémoire, sur la signification supérieure, non purement psychologique, de la mémoire (la mémoire est en relation étroite avec l'unité de la personnalité, par la résistance qu'elle offre à la dispersion dans le temps, dans le flux de la durée ; elle a donc aussi une valeur éthique et ontologique, et ce n'est pas pour rien qu'un renforcement particulier de la mémoire a fait partie de disciplines de la haute ascèse, dans le bouddhisme par exemple), on saisira les implications les plus profondes de ce phénomène.

Qui plus est, le mensonge, le mensonge gratuit, sans même un véritable but, fait naturellement partie du style de l'homme fuyant ; on est ici en présence d'un de ses traits spécifiquement « féminins ». Et si l'on fait remarquer à un représentant de cette race de l'homme fuyant un tel comportement, l'individu s'étonne, tant ce comportement lui semble naturel, ou bien se sent agressé et réagit de manière quasiment hystérique. Car on ne veut pas être « dérangé ». Chacun pourra constater, dans le cercle de ses relations, cette sorte de névrose, pour peu qu'il y prête attention. Et l'on pourra ainsi remarquer combien certaines personnes qu'on avait l'illusion de considérer comme des amis sont devenues aujourd'hui, après la guerre, absolument méconnaissables.



Le peuple et ses représentants sont malades


Quant à l'univers des politiciens, avec ses combines et la corruption qui ont toujours caractérisé les démocraties parlementaires mais qui sont encore plus évidentes aujourd'hui, ce n'est même pas la peine d'en parler, tant la race de l'homme fuyant, identique au-delà de toute la diversité des étiquettes et des partis, s'y meut à son aise. Il faut en effet observer que, très souvent, ne font pas exception ceux qui professent des idées « de droite », parce que chez eux ces idées occupent une place à part, sans rapport direct et sans conséquence contraignante, avec leur réalité existentielle. II vaut mieux faire allusion à une certaine corruption courante, dans le domaine sexuel notamment, qui se répand parmi les jeunes générations « émancipées » et qui relève plus ou moins de la « dolce vita ». Elle ne correspond à rien de positivement anticonformiste, elle n'est pas l'affirmation d'une liberté supérieure, d'une personnalité plus prononcée. Elle est l'effet d'un simple laisser-aller, d'une passivité, d'une banale chute de niveau - autant de choses sur lesquelles nous reviendrons lorsque nous examinerons l'arrière-plan de certains courants idéologiques actuels prônant la « liberté sexuelle ». La place où devrait trôner le « souverain intérieur », éventuellement pour opposer la pure loi de son être à toute loi extérieure, à toute hypocrisie et à tout mensonge (Stirner, Nietzsche, Ibsen), cette place est vide. On vit au jour le jour, de manière stupide somme toute. D'où, dans les rares moments de prise de conscience, le dégoût et l'ennui.

Absence d'autorité, de vrais chefs, à l'extérieur, dans le domaine de l'État – et absence de forme intérieure chez les individus : les deux choses sont solidaires, l'une corrobore l'autre, au point de faire penser qu'il s'agit peut-être de deux aspects différents d'un phénomène unique de nos temps évolués et démocratiques.


Julius Evola, L'Arc et la Massue.


Lire un extrait de « Chevaucher le tigre » de Julius Evola :
https://bouddhanar.blogspot.fr/2010/12/le-nouveau-spiritualisme.html



Emmanuel Macron, selon Alain Minc


"Nous ne sommes qu'au premier tour mais Emmanuel Macron veut déjà fêter sa victoire. Ses conseillers les plus proches ont tous reçu le même SMS, les conviant après son discours au restaurant parisien La Rotonde, boulevard Montparnasse (Paris, XIVe). [...]

Étaient notamment présents autour du candidat : Jacques Attali, François Berléand, Stéphane Bern, Daniel Cohn-Bendit, l'écrivain Erik Orsenna, l'architecte Roland Castro et l'actrice Line Renaud."



Présidentielle : Macron fête sa qualification à La Rotonde Montparnasse 
(à droite avec Attali).






jeudi, avril 20, 2017

les Témoins de Jéhovah, un pouvoir occulte agit derrière cette organisation




« Des Témoins de Jéhovah, des faux témoins, nous n'en voulons pas, parce que nous refusons toute relation avec les amis de l'antéchrist ! des Témoins de Jéhovah, nous n'en voudrons jamais ! »
Abbé Paul Lacouline




Dans son livre, « Témoins de Jéhovah, les missionnaires deSatan », Robin De Ruiter aborde « les origines de ses premiers dirigeants, ses fondements historiques, sa doctrine, ses liens avec la Franc-maçonnerie, son rôle précurseur et déterminant dans le sionisme, la collaboration de son élite avec l’Allemagne national-socialiste, ses relations avec l’église de Scientologie, ainsi que les techniques de Contrôle mental, ses rites sataniques et les nombreux cas de pédophilie ».

Une secte pédophile

« Dans le numéro du 1er janvier 1986 de La Tour de Garde (version allemande), page 13, écrit De Ruiter, la direction de la secte reconnaît que des personnalités de la direction ont des attirances homosexuelles, échangistes et pédophiles.

Le journal norvégien Billedbladet NÅ du 5 octobre 1989, avertit que les dirigeants ayant des mœurs sexuelles dépravées, ne sont pas exclus de la hiérarchie. D’après l’article, les Témoins de Jéhovah norvégiens dissimuleraient un problème qui se manifeste dans leur rang. Le journaliste Jan Fiksdal évoque les pratiques pédophiles d’un éminent membre norvégien, qui doit comparaître devant le Comité de justice des Témoins de Jéhovah. Bien que l’homme ait besoin d’une aide médicale, le comité n’en informe pas la police. Le pédo-criminel poursuit donc ses pratiques répugnantes, car la Société de la Tour de Garde n’a jamais puni l’individu par une mesure d’exclusion, ni ne prit aucune sanction disciplinaire. Bien au contraire ! L’année suivante, en 1990, il abusera de treize autres enfants. Le 14 juillet 2002, un documentaire de la BBC, qui sera repris aux États-Unis par les chaînes CBS, CNN et par le très «respectable » New York Times, établit - sur les témoignages de Bill Bowen ayant passé vingt ans au sein de la secte et qui fut élevé à la distinction d’Ancien -, l’existence d’un fichier secret faisant état de 23 720 cas de pédophilie au sein de la Société de la Tour de Garde. Bill Bowen déclare que les « pédophiles sont protégés par le système [la secte]. »

Une justice parallèle pour les Témoins de Jéhovah pédophiles 


Par Pasquale Turbide

Ils sont polis et cognent à votre porte le samedi matin. Mais on en connaît peu sur eux. Saviez-vous que les Témoins de Jéhovah ont leur propre système de justice? Des tribunaux internes qui interprètent la Bible de façon stricte… et qui ont parfois pour effet de protéger des pédophiles.

Mélanie Poirier avait 10 ans lors de son premier cours de piano. La séance a duré une heure et elle a changé sa vie. C’est ce jour-là que son professeur l’aurait agressée sexuellement pour la première fois.

« Semaine après semaine, à tous les cours de piano, il se masturbait devant moi. Et il me demandait de le toucher », se souvient-elle. Pendant ce temps, son père attendait dans la pièce à côté, sans savoir ce qui se passait.

Les cours de piano ont duré cinq ans, et les agressions présumées aussi, selon Mélanie, qui ne se sentait pas capable de dénoncer son professeur, Témoin de Jéhovah lui aussi : « Si j’étais allée raconter cette histoire seule, ça n’aurait rien donné du tout. Je n’aurais pas été crue, les anciens ne se seraient même pas arrêtés à écouter mon histoire ».

Les « anciens » sont un groupe d’hommes qui forme le premier palier de la structure de pouvoir des Témoins.

Elle conservera son secret près de 20 ans jusqu’à ce qu’elle rencontre une autre victime présumée de son professeur de piano. Ensemble, elles le dénonceront à leur congrégation.

Un « comité judiciaire » est alors convoqué pour chacune. Il s’agit d’un tribunal interne où un panel de trois anciens doit déterminer si des principes bibliques ont été enfreints. Les dénonciations, à la police ou à la Direction de la protection de la jeunesse, ne sont pas expressément interdites. Mais elles ne sont pas encouragées à moins que les lois locales ne les rendent obligatoires.

Avant d’obtenir justice devant les siens, Mélanie devra toutefois subir une autre épreuve : confronter son présumé agresseur, un décret basé sur une citation biblique.

« Je pensais que ça serait difficile. Ça n’a pas été difficile. Ça a été la catastrophe », se rappelle-t-elle.




Son professeur était un ancien, l’un des membres les plus influents de la congrégation en banlieue de Montréal à laquelle appartenaient aussi Mélanie et sa famille.

Ce sont les anciens, des ministres laïques, qui guident la congrégation et mènent la prière. Ils décident aussi du sort des fidèles accusés de péchés graves, et peuvent recommander leur expulsion.

Mais grâce au témoignage de Mélanie, et à celui de la seconde présumée victime, son professeur est banni des Témoins de Jéhovah, la punition usuelle pour les délits graves. Elle devra toutefois le confronter trois fois, car deux appels ont été nécessaires.

Son professeur a été rapidement réintégré dans une autre congrégation. Pourtant, il n’a jamais avoué ni démontré de repentir, des conditions nécessaires à sa réintégration.

Pour Mélanie et son père Benoît, ce retour en grâce ajoute l’insulte à l’injure.


Selon Mélanie, les Témoins de Jéhovah sont toujours une organisation dangereuse pour les enfants.

Nous avons contacté l’ancien professeur de piano de Mélanie. Il a nié ces allégations et a refusé de répondre à nos questions. Une plainte à la police de Laval a été déposée contre lui il y a quelques semaines.


« As-tu aimé ça ? »


Agressée pendant plusieurs années par une personne de son entourage, Marie-Claude Lavoie avait 14 ans lorsqu’elle s’est confiée à des copines Témoins de Jéhovah comme elle.

À l’époque, un comité judiciaire est convoqué, auquel son présumé agresseur ne sera pas convié, car il n’est pas Témoin lui-même. Marie-Claude doit donc se présenter seule, sans l’appui de sa mère. Les femmes n’ont pas le droit d’assister à ces comités ni d’accéder à quelque poste décisionnel que ce soit.

Les trois anciens, tous dans la quarantaine, auraient commencé la rencontre en lui rappelant qu’elle aurait dû se battre jusqu’à la mort et qu’elle ne semble pas assez traumatisée.

Les choses ne seraient pas améliorées par la suite. On lui demande de tout raconter… et même plus.



« Est-ce que tu as aimé ça? », une question humiliante, mais qui ressemble étrangement à une autre question que les anciens étaient tenus de poser dans ce genre de forum. La question numéro 9 du formulaire Abus sexuel d’enfant : « Combien d’anciens estiment que la victime est à blâmer ou a volontairement participé aux actes? »

Une copie d’un formulaire plus récent doit être envoyée au quartier général des Témoins de Jéhovah de chaque pays lorsqu’une victime fait des allégations de ce type.

La règle des deux témoins


La « règle des deux témoins », un des principes fondamentaux des Témoins de Jéhovah : il faut deux témoins – ou un aveu - pour qu’une dénonciation soit retenue par les anciens.

C’est ce qu’a constaté - avec horreur - la mère d’un petit garçon de cinq ans qui aurait été victime d’agression sexuelle par un ancien lors d’un voyage de pêche avec son père. Elle nous raconte le retour de son fils et ce qu’il aurait subi ensuite…




Personne n’avait été témoin des incidents et l’abuseur présumé n’a pas été inquiété.

La mère a contacté les autorités, puis a retiré son signalement, craignant de traumatiser son fils à nouveau. Incapable d’accepter la décision des anciens, elle a fini par quitter les Témoins de Jéhovah. Son fils en fait toujours partie et elle n’a plus de contact avec lui.

Ceux qui salissent l’organisation


Mélanie et son père Benoît ne sont plus Témoins de Jéhovah. Benoît, lui-même ancien pendant plus de 10 ans et ex-ami de l’agresseur, ne s’est jamais remis de la façon dont sa fille a été traitée par l’organisation.

Il lance aujourd’hui un émouvant appel à ceux et celles qui hésitent encore à parler.


Qui sont-ils ?


Les Témoins de Jéhovah sont un mouvement religieux apocalyptique, qui fait la promotion d’un mode de vie conservateur basé sur le respect des principes bibliques. Ses fidèles sont convaincus que la fin du monde, l’Harmaguédon, est à nos portes. Ils se mélangent peu au reste de la société, mais ne vivent pas dans des communautés fermées. En général, leurs enfants fréquentent les écoles de leur quartier.

Ils sont 8 millions dans le monde, 115 000 au Canada.

C’est un mouvement hautement hiérarchisé. Il est contrôlé par la société Watchtower, dont le quartier général était situé dans le quartier new-yorkais de Brooklyn, jusqu’à son récent déménagement dans une partie plus rurale de l’État.

Watchtower vaut plus d’un milliard de dollars. C’est un empire financier construit sur un impressionnant portefeuille immobilier et sur la publication des célèbres magazines La Tour de garde.

Les instructions aux fidèles émanent du Collège central, un groupe de sept hommes âgés considérés comme le canal de Dieu sur Terre. Ces instructions, qui régissent les moindres aspects de la vie des Témoins, font l’objet de révisions constantes contenues dans des documents confidentiels destinés aux fidèles, et surtout aux anciens.

Chaque salle du Royaume, leurs lieux de cultes, contient des dossiers sur les transgressions des fidèles, mais qui leur sont inaccessibles. Les rares dossiers obtenus l’ont été grâce à des mandats de perquisition.

Ailleurs dans le monde

En Australie, une commission royale d’enquête a fait une découverte étonnante en ouvrant les dossiers d’agressions sexuelles présumées conservés dans les coffres du quartier général des Témoins de Jéhovah de Sydney. Sur 1006 cas d’abuseurs sexuels présumés, aucun n’avait été dirigé vers la police ou la protection de l’enfance.

En Californie, la cour a ordonné cette année à la société Watchtower de remettre sa liste de pédophiles, construite à partir des documents détenus par la société. Depuis 1997, la direction des Témoins exige que chaque dénonciation d’un fidèle soupçonné de pédophilie soit envoyée au quartier général.

Dans un mémo confidentiel aux anciens, Watchtower leur demande même d’envoyer ces informations dans des « enveloppes bleues spéciales ».

C’est d’ailleurs en Californie que la première décision civile reconnaissant la responsabilité des Témoins de Jéhovah dans l’abus sexuel d’un enfant a été rendue. Des dommages de 28 millions de dollars – réduits en appel - ont été accordés à la plaignante Candace Conti, agressée par un Témoin pédophile connu qui faisait du porte-à-porte avec elle.

Depuis le 1er août 2016, certains assouplissements ont été décrétés dans les instructions aux anciens. Par exemple, une victime d’abus sexuels ne serait plus obligée de confronter son agresseur présumé.

Nous avons rejoint le quartier général des Témoins de Jéhovah à Toronto. On a refusé de répondre à nos questions et on nous a redirigés vers leur site Internet.

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...